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Tête-à-tête avec Anthony Sauthier
Équipe première
04 septembre 2018

Tête-à-tête avec Anthony Sauthier

Tu nous as donné rendez-vous à Carouge. Que représente cette ville pour toi ?
Cette ville, c’est toute ma jeunesse ! Mes premières années de vie, je les ai passées à Confignon mais mes parents ont très vite déménagé à Carouge. J’ai tout fait ici : j’ai commencé le foot à Carouge, je suis allé à l’école à Carouge. J’étais ensuite au cycle d’orientation de Pinchat. Carouge pour moi, c’est vraiment l’endroit où j’ai grandi et j’y habite encore aujourd’hui. C’est un quartier qui me tient à coeur, tout est sympa et accessible à pied.

Tu as joué à Etoile Carouge durant ta jeunesse. Comment c’était ?
J’ai commencé dans ce club à l’âge de 5 ans jusqu’à mes 13 ans, puis j’ai intégré les C inter de Servette avec Christian Lanza. Il me voulait absolument et je sais que ce n’est pas forcément bien passé du côté de la Fontenette. En tant que fan du SFC, je n’ai pas hésité une seule seconde, je voulais rejoindre ce club qui me faisait rêver tous les week-ends au stade.

On allait venir sur ce sujet? Toi et le Servette FC c’est une histoire d’amour depuis que tu es tout petit ?
Oui ! Très jeune, j’allais déjà au stade. Je ne me rappelle plus des matches mais mon père nous emmenait dans la tribune des supporters. Avec mon frère on ne regardait pas le match mais on courait dans tous les sens derrière la tribune. Au bout d’un moment, j’ai commencé à être plus attentif aux matches et à m’y intéresser vraiment. Après quelques années, nous avons « migré » en Tribune Principale. J’ai toujours aimé le Servette.

Qui t’a transmis le virus SFC ?
Mon papa. Ma maman n’est pas trop foot même si elle m’encourageait au bord des terrains. J’allais au stade avec mon frère, mon père, mon grand-père. Il habitait à Vieusseux, on allait à pied aux Charmilles. J’ai adoré ça, ça m’a tout de suite pris. Je suis content d’être un joueur du SFC, d’y jouer depuis six saisons et d’être le capitaine de ce magnifique club que je suivais lorsque j’étais enfant. C’est une grande fierté.

Quel est ton 1er souvenir de supporter du SFC ?
La finale de Coupe de Suisse à Bâle en 2001 contre Yverdon fait partie de mes bons souvenirs. Le 4-4 contre YB pour le dernier match aux Charmilles était particulier aussi. J’étais petit mais je voyais que pour les gens, c’était quelque chose de vraiment touchant et triste.

En fait, es-tu Valaisan ou Genevois ?
Plein de gens me posent la question (rires). Je suis né à Genève mais je n’oublie pas que mon père est né dans le Valais, donc mes origines sont de Saxon. Ma tante et mon oncle habitent encore en Valais avec mes cousins. J’y vais assez régulièrement avec ma famille, notamment pour certaines fêtes de famille et Noël. J’apprécie cette
région, pour se vider la tête, c’est parfait. Je suis né à Genève, avec des origines valaisannes, tout simplement.

D’où te vient cette grosse frappe de balle ? Tu ne marques pas forcément beaucoup mais quand tu le fais ça vaut le détour?
Déjà, je tente toujours une frappe lointaine par match. Je pourrais la décaler à un attaquant ou à Mica sur le côté. Je le fais souvent d’ailleurs mais je prends ma chance une fois par rencontre en moyenne. Je connais ma frappe de balle et je sais que ça va finir par rentrer. Contre Winterthour par exemple, j’ai pris ma chance de loin. Personne ne s’en rappelle évidemment car elle était loupée, mais quand ça rentre on s’en souvient (rires). Depuis tout petit, j’adore frapper.

Une de tes principales qualités c’est le mental. Ce sont les étapes que tu as eues à franchir qui te l’ont forgé ?
Oui c’est une de mes forces, c’est vrai. Avec tout ce que j’ai vécu, à Sion notamment quand j’ai été banni, et à Servette lors d’une certaine période, je remarque que j’ai été bon mentalement. Je n’ai jamais rien lâché, je suis toujours resté le même. Ce que j’aime faire, c’est jouer au football. Peu importe qui me met des bâtons dans les roues, je suis ma ligne.

Qui est Anthony Sauthier en dehors d’un terrain de football ? Quelles sont tes principales occupations ?
Je suis très simple. Comme vous pouvez le voir, on est là à Carouge tranquille. Je suis assez taquin et j’adore rigoler. Cependant, je sais aussi être sérieux comme lors de la discussion que nous sommes en train d’avoir maintenant. J’adore faire du tennis, notamment lors de la période de vacances, avant la préparation. Le Genève-Servette Hockey Club est aussi une de mes grandes passions. J’aime aller aux Vernets et je prends chaque année mon abonnement derrière les buts. J’aime aussi être à la maison et me promener avec mon chien Nalla. J’adore sortir également au restaurant avec des copains.

Tes meilleurs amis sont dans le football ?
Mes meilleurs amis sont plus ou moins tous dans ce milieu, surtout en amateur. Mon meilleur pote joue actuellement à Lancy. La majeure partie de ma vie a été consacrée au football, donc ce n’est pas étonnant qu’on y retrouve beaucoup de mes proches. Alexandre Pasche est également un de mes bons amis, même s’il joue au LS (rires).

Dans un autre sport collectif, dans quelle équipe aurais-tu aimé jouer ?
En NHL ! Peu importe l’équipe au fond, elles sont toutes fortes ! Allez, je dirais les Toronto Maple Leafs. J’adore faire du hockey, je vais taper le puck quand j’ai un peu de temps.

Comment imagines-tu ta reconversion ?
Rester dans le foot mais pas en tant qu’entraîneur. Je ne me vois pas entraîner, à part peut-être des petits pour leur apprendre les bases. Je commence à penser à ma reconversion mais c’est vrai que c’est compliqué.

Quelle est ta plus grande fierté dans la vie ?
C’est ma copine avec qui je vais me marier l’année prochaine. C’est quelque chose d’important. Après des défaites ou certains entraînements compliqués, elle est toujours là pour me réconforter. On ne le sait pas forcément, mais les femmes des joueurs sont des « travailleuses de l’ombre ». Ma famille également, c’est grâce à eux que je suis là. Mon frère est très proche de moi et est lui aussi un grand fan du SFC depuis qu’il est petit. Maintenant, il vient me voir au stade dès qu’il peut.

Quel métier aurais-tu voulu faire si tu n’avais pas été footballeur ?
Quand j’étais petit, j’aimais bien physio.

Question de Steven Lang, d’où te vient ta célébration oiseau ?
C’est une célébration de Routis. Il avait marqué à Locarno, avait fait toutes les célébrations en une et il avait fini avec celle de l’oiseau. C’est donc un clin d’oeil à mon pote Chris.

Quelle question doit-on poser à Robin Busset (prochain interviewé) pour toi ?
J’aimerais que vous lui demandiez pourquoi il dit « frère » quatre fois par phrase, s’il vous plaît !